jeudi 25 janvier 2018

time flies

bientôt trois semaines déjà, et force est de constater que le temps fait son oeuvre... 
je pense toujours à toi, moins souvent je dois bien l'admettre. le regret et l'amertume font place à une douce nostalgie. 

je souris en repensant à tes yeux noisettes, ton air fier et conquérant, et cet air si touchant, si vulnérable et innocent qui apparaissait subrepticement sur ton visage lorsque tu étais pris au dépourvu une fraction de seconde. tellement chou. tellement fragile sous cette carapace que tu arbores tel un guerrier.

aurais-je réussi à te percer à jour ? je pense que oui (en partie).
mais tes secrets resteront enfouis dans ton esprit à jamais.
la seule question qui demeure et dont j'aurais aimé avoir la réponse : comment se sent-on dans tes bras..?

lundi 15 janvier 2018

seven - one

sept jours, une semaine. et 19 heures, pour être précise. 

soit le temps qui s’est écoulé depuis que nous nous sommes vus pour la dernière fois. dernière fois que j’ai vu ton sourire franc, teinté de regret et de tristesse. que j’ai entendu le son de ta voix, tes dernières paroles furent « bonne chance… bonne chance ». 

j’ai lutté si fort pour ne pas m’effondrer devant toi, pour faire bonne figure un maximum. et pourtant, j’avais à la fois tellement envie de me blottir dans tes bras, contre toi, pour que tu me réconfortes, que tu m’assures que ça allait aller, qu’on ne se perdrait pas de vue, qu’on garderait contact, et que tu n’avais qu’une hâte : me revoir et passer du temps avec moi. mais juste toi et moi, nous deux ensemble, sans les autres. 

juste te serrer fort, que tu m’enlaces sans même rien dire m’aurait suffit et comblée de bonheur. chaque seconde qui passait, je voulais qu’elle soit auprès de toi : capitaliser un maximum sur ta présence, profiter de tous les instants, me remplir le plus possible car je savais pertinemment qu’ensuite ce serait caduc. et au fond, c’est bien ce que je redoutais le plus : le manque, le manque de toi. tu me manques. tes taquineries me manquent, tes compliments à peine voilés me manquent, nos discussions me manquent, nos échanges me manquent, ton sourire me manque. tout me manque.

projection

parfois, je me surprends à m’imaginer comment tu serais si nous étions ensemble tous les deux, sans aucun filtre.

serais-tu patient ? serais-tu galant ? 


es-tu plutôt fusionnel ou indépendant ? quel est ton type de nourriture favori ? préfères-tu une bonne séance au cinéma ou aller te promener en ville bras dessus bras dessous ? et quand tu es en colère, c’est du genre explosif à la méditerranéenne ou glacial à l’anglo-saxonne ? quels sont tes manies, tes petites habitudes ? quel est ton péché mignon ? 

es-tu tendre ? 


aimes-tu les massages ? aimes-tu faire des massages ? prends-tu soin de ta compagne ? es-tu prêt à tout partager ? quel est ton jardin secret ? quel est ton plus gros secret ?
où aimes-tu voyager, quelle serait ta destination de rêve ? es-tu plutôt salé ou sucré ? grasse matinée ou lever aux aurores ? quels sont tes rêves les plus fous ? tes plus gros regrets ? si c'était à refaire, le referais-tu ? quelles sont les blessures que tu panses encore aujourd'hui ? es-tu prêt à accorder ta confiance ? serais-tu prêt à prendre le risques, peut importent les conséquences ?


dis-moi tout.
je suis curieuse de toi..

vendredi 12 janvier 2018

le prix à payer

le coeur a ses raisons que la raison ignore. cette phrase, totalement bateau, sonne pourtant plus vraie que jamais pour moi. passion ou raison ? raison ou passion ? nous sommes des êtres libres de choix, et pourtant le poids social m’a définitivement rangée du côté de la raison, bien que mon moi profond ne rêve que de passion et la réclame à corps et à cris. ton corps et mes cris. ton coeur et m’écris. 

un monde nous sépare. hier pour des raisons éthiques, sociales, statutaires. aujourd’hui, en plus d’hier, par une absence physique réelle, sans aucun moyen de contact possible. je suis seule avec mes états d’âme, tentant de m’épancher au mieux en vidant mon sac afin de soulager ce manque. ça m’aide, un peu, ou peut-être pas car je ressasse des souvenirs et je déplore le fait de ne pas pouvoir te le dire à toi, en face, cash, tel quel.

je déplore le fait de ne pas pouvoir t’enlacer et te sentir contre moi. je le déplore car la passion et l’envie sont à leur climax. la raison, en revanche, est également à son paroxysme : mettre le doigt dans l’engrenage serait dévastateur, tant à court qu’à long terme. tu me disais toujours que j’étais très positive, et globalement c’est vrai que j’essaye de l’être un maximum. mais dans cette situation, je me teinte plus de ton réalisme. mais en étant réaliste, rien n’est impossible : le tout est question de choix, de prise de risques, et d’assumer les conséquences de nos actes.

travail d’équilibriste, de funambule : où sont les limites et jusqu’où puis-je aller pour les repousser sans franchir la ligne rouge, sans atteindre le point de non-retour ? mystère… mes limites sont-elles les même que les tiennes ? jusqu’où es-tu prêt à aller ? on ne vit qu’une fois, mais pour autant cela signifie-t-il qu’il faut réellement prendre tous les risques possibles ? certains enjeux en valent la peine, le tout est d’accepter d’en payer le prix. prix qui peut être lourd et coûter cher… ne pas céder aux chimères, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, et ne pas se laisser subjuguer par un (pseudo?) jeu de séduction qui fait frémir les papillons dans le ventre : ce n’est qu’une étape, la plus belle mais aussi la plus courte, celle après qui tout peut basculer. 

je sais tout ça. malgré tout, je sais aussi que dans une certaine mesure j’aurais pu repousser ces limites. plus j’y pense et plus je me dis que tu as semé quelques indices, sans oser trop te dévoiler ou faire un geste trop équivoque. et je ne pense pas me tromper en avançant que sans élément réellement déclencheur, tu n’aurais pas couru le risque, ta conscience t’en aurait empêché et t’aurait retenu : sache que la mienne a fait exactement la même chose. 

en fin de compte, nous avons aussi un prix à payer dans cette situation : celui de la frustration, de la souffrance peut-être, et du sacrifice. 

(sn)obsession

ou l'art et la manière de penser à toi quasiment en permanence, sans rien montrer, feignant presque l'indifférence lorsque tu es à proximité. cela ne se reproduira hélas pas de sitôt, sauf si la vie nous fait nous rencontrer par hasard - ne m'en veux pas mais je n'y crois pas trop.

si cela se produit, je saurai mobiliser toute mon attention pour toi, et te réserverai un accueil franc, chaleureux, souriant, et devrais même dissimuler toute effusion de joie trop vive. devoir faire preuve de retenue, c'est dur. surtout quand une envie irrépressible de prendre quelqu'un dans ses bras et la serrer fort fort fort contre soi.

i miss u

jeudi 11 janvier 2018

et j'avais oublié...

le moment qui, je pense, a fait que tu as vraiment eu une haute estime de moi. 

on discutait, et j'ai fait tomber quelque chose sans faire exprès. t'interrompant dans une phrase et allant ramasser et nettoyer, lorsque je suis revenue tu avais l'air... je ne sais pas trop comment le décrire... surpris, agréablement surpris, presque stupéfié, mais dans le bon sens du terme. comme si c'était rare ou incroyable que quelqu'un nettoie ce qu'il avait sali.

un acte tellement anodin de ma part, et pourtant c'est comme si ça avait fait tilt pour toi. je pense que cet instant futile, innocent et d'une banalité totale, a été un point de basculement indéniable. qui, en raison de ta réaction, s'est également répercuté dans ma façon de te voir et de t'appréhender.

reminder

je ne peux cesser de penser à ces quelques phrases, quelques mots que tu as prononcés et qui m'ont tant touchée. comment devais-je les interpréter ? attendais-tu plus de ma part, plus de retour, une réciproque franche et sans demi-mot ?

en vrac, ces souvenirs qui me hantent :

- salut ma belle (une fois en se faisant les bises, avec ta main frôlant ma hanche)
- tu es très féminine
- parmi les choses que je ne referai pas : me marier
- si tu étais la reine je voudrais bien être le roi 
- tu as un gros coeur
- tu as une belle mentalité
- ton sourire va me manquer
- tu me manqueras

sache que tu me manques (aussi ?).